Chaque mois, un partenaire de Super-Liste nous explique comment les supermarchés peuvent nous aider à adopter une consommation alimentaire plus respectueuse du climat et de l’environnement. Cette fois, nous donnons la parole à Heleen De Smet du réseau Bond Beter Leefmilieu, qui nous explique comment les supermarchés peuvent soutenir l’environnement et l’agriculture durables.
Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à se poser la question suivante : lorsque je fais mes courses, quel est l’impact de mes choix sur notre environnement ? Il n’est pas toujours facile de prendre conscience des conséquences de nos choix, mais Super-Liste est là pour nous y aider ! L’initiative Super-Liste analyse la manière dont les supermarchés aident leurs clients à faire des achats sains, durables, respectueux des animaux et équitables.
Bond Beter Leefmilieu travaille en étroit partenariat avec Super-Liste. Le secteur de l’alimentation et de l’agriculture est confronté à de nombreux défis. Les crises de l’azote, du climat et de la biodiversité ne laissent personne indifférent. Les problèmes de notre politique de l’eau sont toujours nombreux, malheureusement. Saviez-vous que dans notre pays, un seul cours d’eau sur 195 répond aux normes européennes ? De plus, les agriculteurs peinent à obtenir un salaire correct en échange de leurs produits et le climat est à l’incertitude. Il est donc dans l’intérêt de tous d’établir un cadre correct et précis.
Heureusement, il existe aussi des perspectives. La transition protéique fait partie des leviers potentiels, elle consiste à consommer moins de protéines d’origine animale et davantage de protéines d’origine végétale, comme les légumineuses, les substituts de viande, les noix et les céréales. Le passage à une consommation et à une production de protéines plus diversifiées et durables serait bénéfique à la santé, à l’environnement et à la nature. De plus, cette transition est porteuse d’opportunités économiques.
Les cultures locales riches en protéines, comme le pois jaune, en sont un exemple concret. Cette légumineuse riche en protéines fait office de matière première à toutes sortes de substituts de viande de basse et haute technologie. Bien que les agriculteurs qui s’y intéressent soient encore peu nombreux, le climat flamand se prête parfaitement à sa culture. Cette légumineuse fixe l’azote de l’air dans le sol, réduisant ainsi les besoins en engrais. Le pois jaune résiste à la sécheresse, son empreinte hydrique est faible, surtout par rapport aux sources de protéines animales, mais aussi par rapport à d’autres légumineuses ou céréales. Plusieurs projets sont en cours pour étudier les filières autour du pois jaune et d’autres cultures riches en protéines. Bref, les choses changent !
Les supermarchés jouent un rôle clé dans ce changement. Ils disposent d’une grande variété d’outils pour encourager le consommateur à faire des choix plus durables. Ces outils prennent différentes formes dans le cadre de la transition protéique : les histoires qu’ils partagent avec le consommateur, la taille des portions, les produits mis en valeur par le biais des promotions, les produits les plus visibles dans le rayon… les possibilités ne manquent pas. En outre, ils jouent un rôle prépondérant dans le renforcement de la position de l’agriculteur.
Ensemble, nous pouvons œuvrer en faveur d’un système alimentaire durable plus orienté vers l’avenir.
Superlijst Sociaal België 2024 wordt mogelijk gemaakt dankzij de financiële steun van Rikolto, DGD (de Belgische Ontwikkelingssamenwerking), de Vlaamse Overheid (Departement Landbouw en Visserij), De Nationale Loterij, Oxfam België en Fairtrade Belgium.
L’étude « Super-Liste Sociale Belgique 2024 » est rendue possible grâce au soutien financier de Rikolto, DGD (Coopération belge au Développement et Aide humanitaire), le Gouvernement flamand (Agence de l’Agriculture et de la Pêche), la Loterie Nationale, Oxfam Belgique et Fairtrade Belgium.